Predator 1

 

 

Etant un mega fan du film Predator (le premier du nom, avec Shwarzy, pas les daubes d’après…), j’ai toujours rêvé d’avoir un de ces incroyables masques super techno !

 

Quand j’ai découvert Pepakura  et ses possibilités, et vu ce que certains faisaient avec du papier et de la résine, je me suis dit allé hop je me lance.

 

Ce masque est très important pour moi car il marque le début d’une frénésie qui est née avec lui, une frénésie à fabriquer d’autres  objets que je pouvais m’offrir ou simplement trouver sur le marché.

 

Bref, revenons au masque, les photos illustrant l’article parlent d’elles-mêmes et sont chronologique, mais voici quand même quelques explications :

  1. Fabriquer le masque à partir d’un modèle Pepakura version papier (je dis papier car il existe des modèles en mousse, celle qu’on utilise pour le sport ou le yoga, l’avantage de celles-ci, c’est la légèreté et la rapidité de fabrication, exemple : quand j’ai fait le déguisement de Thor ou celui de Wolverine pour mon garçon, le papier choisir ne doit être ni trop épais, ni trop fin et surtout pas glacé (couche de plastique sur une des faces, où les deux).
  2. -          Une fois le masque en papier terminé, l’enduire de résine (résine à deux composant vendu dans la plupart des magasins de bricolage), la résine rigidifie le papier et le rend imperméable pour le reste des opérations.
  3. -          Enduire le masque de mastic de fer, ça c’est la méthode générale qu’utilisent les « prop makers » et autres « cosplayers », comme je trouvais cette façon de faire un peu longue (dure à appliquer car le mastique sèche très vite, et dure à poncer car une fois sec, le mastique est très solide et les erreurs sont compliquées à reprendre), je me suis dit, que étant donné que le masque avait vocation à être posé sur un meuble, rien ne m’obligeait à le rendre incassable, j’ai donc pensais à créer mon propre mastic avec ce que j’avais dans mon atelier : de la colle gel pour papier peint + de la colle pour carrelage (poudre blanche comme du plâtre), résultat, une pate épaisse facile à étaler, un peu longue à sécher, mais très facile à poncer.
  4. -          Une fois poncé, et la forme donnée satisfaisante, on passe on mode peinture, là il faut d’abord peindre avec une bombe de mastique liquide, cela permet de faire ressortir les dernières petites imperfections, mais aussi de combler les microfissures…peinture noir, puis chrome, puis combinaison des deux (toujours à la bombe ça va plus vite, mais à l’aérographe, ça le fait aussi), là il faut avoir l’œil pour arriver au résultat souhaité…
  5. -          Vieillissement du masque, ici, c’est la partie où on donne un coup de vieux au masque ! Histoire de le rendre un peu « usé » : donc réel !, la technique est très simple, un peu de peinture noir acrylique (peinture pour artistes peintres) sur un chiffon humide, passer un peu partout sur le masque, surtout dans les endroits avec des angles, des trous… laisser sécher deux ou trois minutes, puis nettoyer avec un chiffon propre et humide.
  6. -          Fabrication d’un socle pour notre masque (voir les photos pour les étapes)

 

 

 

Predator 2

Comme mon premier masque de Predator se sentait un peu seul, et comme j’avais vu sur des forums quelques réalisations d’un masque connu sous le doux nom de « Predator Wolf Bio », je me suis dit : allons-y !

 

La méthode et quasiment la même que pour le premier (Pepakura, papier, résine, mastic maison), la différence ici, c’est le travail à la Dremel pour la partie détails sur le masque (effets martelé, fissures, griffures d’Aliens, Glyphes), la fabrication des dents d’ornement et enfin la peinture (effet cuivré sombre, toujours à la bombe, pourquoi changer une méthode qui marche).

 

Pour les dents, j’ai utilisé de la pâte Fimo sculpté à la main, avec le recul, je me dit que j’aurais pu faire ça avec de la pâte qui sèche à l’air, comme j’ai fait pour mon crâne de Smilodon !

 

Voilà le résultat.

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